Hors des sentiers battus et préservé du tourisme de masse, la Roumanie garde une part de mystère. Elle se situe aux confins de l’Europe et au carrefour des influences latines et slaves. Nous en profitons ici pour remercier notre hôte numérique qui nous permet de vous faire partager ces quelques lignes. Vous pouvez retrouver l’intégralité de nos articles et photos sur www.shareyourtravel.eu. Vous trouverez ci-dessous un petit teaser de notre reportage sur la Roumanie et notre voyage en Transylvanie.

À la découverte de Bucarest, l’héritage communiste

Le métro est propre simple et fonctionnel, certains diront sans charme d’autre y verront une manifestation de l’ancien régime communiste. Pas de recoin, juste des quais et un fonctionnalisme poussé à l’extrême, de cette manière les services de sécurité communistes contrôlaient les attroupements et, au besoin, les réprimer. Le métro a donc été un outil du pouvoir communiste pour maîtriser les masses.

La station de métro PiataUnirii nous dépose sur la place de l’unité au cœur d’une architecture communiste moribonde. Lénine, Marx et Engels se retourneraient dans leur tombe ! Les anciens bâtiments, fierté d’un socialisme moderne et ouvert (selon la propagande de l’époque) sont affublés de publicités capitalistes avec comme spectateur, perché en haut de l’avenue, le palais du parlement (l’ancien palais du dictateur Ceausescu). Passer sur cette place nous force à réfléchir sur la valeur de nos libertés et de notre état de droit. Il est difficile de ne pas penser aux images de la révolution de 1989.

Malheureusement, nous n’avons pu visiter l’intérieur du palais. La Roumanie était à ce moment présidente tournante de l’UE et les visites limitées. Cependant, juste en faire le tour nous a déjà pris plus d’une heure. Le bâtiment est en lui-même très impressionnant, des centaines de fenêtres, des mètres de façades, des avenues immenses qui en font le tour. En un mot comme en cent, il représente la démesure d’un régime et d’un homme. Et le contraste est saisissant avec les alentours directs, à côtés des avenues martiales, on y trouve des quartiers cossus et arborés, parcs et jardins.

En route pour Sibiu et promenade en montagne

Et nous voilà parti pour notre première étape en voiture. Les autoroutes ne sont pas courantes en Roumanie, le réseau est seulement en train de se construire. Les routes nationales à deux voies de circulation sont nombreuses. Une attention toute particulière sera portée aux passages à niveau. Ils sont exécrables et ne peuvent être négociés à plus de 10 km/h. Vous les remarquerez vite car une file de voiture se forme dès leur approche. Dans les parties les plus reculées du pays, il ne faut pas s’étonner de croiser des attelages tirés par un cheval. Rouler sur les routes roumaines, c’est faire un bond dans le passé sur les chemins de nos parents ou grands-parents dans un monde sans autoroute.

Nous arrivons à Sibiu en fin de matinée juste pour le dîner. Nous faisons ensuite une petite promenade au centre-ville et découvrons ses monuments historiques. Nous décidons de ne pas trop nous y attarder malgré la très belle unité architecturale. La similitude avec Brasov nous conforte dans l’idée de rejoindre notre hôtel situé dans la montagne à 30 km de la ville. On pourrait se croire dans une station des Alpes. Les circuits de randonnées sont bien balisés et accessibles avec une simple paire de bonne chaussure de marche. Attention à la météo montagnarde, le temps est très changeant et les orages se déclenchent rapidement.

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