Comment se protéger de la pluie quand on voyage à vélo ?
Se protéger de la pluie commence déjà par éviter de rouler sous la pluie ! Donc choisir les périodes favorables selon la destination. Sachant cela, il faut également comprendre la météo locale et s’y adapter… Gérer son temps et profiter des abris disponibles est aussi important que de disposer d’un matériel de protection efficace.
Quels vêtements de pluie ?
En appliquant ces principes, on roulera moins longtemps sous la pluie, car, même excellent, tout équipement a ses limites… L’équipement du vélo de randonnée doit aussi participer la protection (les garde-boues sont indispensables), de façon à limiter les projections d’eau par les roues. En cas d’humidité, de pluie, les gants imperméables semblent ne pas vraiment exister. Selon le principe des vêtements de plongée, des gants en néoprène n’assurent pas les mains sèches, mais ils assurent les mains chaudes. Ce qui n’est pas désagréable !
Spécifications des vêtements de protection
Quand on voyage sur un vélo classique assis, ils doivent être imperméables, sans se transformer en étuve ! On continue à transpirer dessous, même par temps froid. On doit distinguer quatre éléments, de haut en bas : chapeau ou capuche, cape ou veste de pluie, pantalon de pluie, surchaussures ou chaussettes étanches.
Les gants
Éviter les gants, rapidement trempés. Selon l’intensité de la pluie et, surtout, la température, un ou plusieurs éléments peuvent être superflus (essentiellement le pantalon). À noter que le reste des vêtements non spécifiques pour la pluie mais qui sèchent vite sont à privilégier en dessous de la protection.
Veste ou cape ?
Le choix entre cape et veste est affaire de goûts personnels mais, par grand vent, la cape est un handicap. Les vestes sont plus ou moins anti-transpiration. Veiller à couvrir le bas du dos et privilégier les modèles avec ouverture à glissière sous les bras, pour faciliter l’aération. En cas de port d’un casque, vérifier la compatibilité de la capuche sur ou sous, le casque.
Les chaussures et chaussettes
Les sandales sont intéressantes sous la pluie, car elles sèchent plus vite. Si la température le permet, autant les utiliser pieds nus. Sinon des chaussettes étanches peuvent s’avérer utiles, mais elles sont à utiliser avec un pantalon de pluie qui les recouvre en haut de la cheville, à défaut la pluie s’infiltrera le long de la jambe. Adopter le même principe pour les surchaussures. Ces dernières doivent être compatibles avec les pédales employées.
Des vêtements multi-usages
Penser un second usage de tous ces vêtements en protection contre le froid (une bonne veste doublée remplace un gros pull). Une veste, voire une cape, deviendra une couverture efficace sur le duvet, par nuit froide (attention, alors, à la transpiration). Les chaussettes étanches peuvent éviter de se mouiller les pieds dans l’herbe humide du matin. Elles sont aussi efficientes contre le froid. Leur inconvénient : elles sont longues à sécher, surtout côté intérieur, penser à utiliser une chaussette fine en dessous. Une veste de pluie fait un bon coupe-vent, ce qui n’est pas le cas de la cape ! Un dernier point : la couleur ! Pour la sécurité, choisir une couleur vive (jaune, rouge…). Sous la pluie ou dans le brouillard, habillé en noir, sur la route, un cycliste est difficilement visible.
Pédaler couché
Si vous roulez vélo couché, attention aux fermetures à glissière. Elles doivent être parfaitement étanches, car le ventre est plus exposé qu’à vélo classique. Vu la position, l’eau s’infiltre facilement. Il faut une vraie capuche bien couvrante, et même avec une petite visière. Les vestes de montagne en sont généralement équipées. Le chapeau ou bob est aussi une bonne solution pour éviter que l’eau ne tombe dans le cou.